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Mort du général russe vengée : des officiers US liquidés par la Russie à Deir ez-Zor?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien, Rohani ( D) et le président russe, Poutine (G) /AFP

Des bombes anti-bunker russes à Deir ez-Zor? Pour un axe US/Israël qui continue sans succès à vouloir "neutraliser" l'armée tribale anti-US sur la rive est de l'Euphrate mais qui n'y parvient toujours et qui, totalement désemparé, a fini mardi par faire libérer des milliers terroristes de Daech de la prison d'al-Hul à Hassaké, c'est forcément une terrifiante nouvelle. Surtout qu'il y a à peine une semaine, la Résistance est-syrienne a brandi le spectre de ce qui pourrait être d'ici peu un remake d'Aïn al-Asad en Syrie quand cette base US en Irak a été prise pour cible des missiles iraniens Fateh-313.

Dans un clip vidéo d'une minute, la Résistance est-syrienne a très clairement visualisé une frappe au missile "Golan" contre al-Tanf; ce point de passage stratégique que les USA occupent depuis trois ans dans le triangle frontalier Jordanie/Irak/Syrie. Mais le missile "Golan" n'est visiblement qu'un avant goût. A Deir ez-Zor où les USA occupent sa plus grande base non loin des gisements pétrogaziers, l'aviation russe a lancé un raid surprise le 6 octobre. Et ce n'était pas n'importe quel raid! Selon les sources russes, "les bombes ont visé le QG souterrain d'un certain Abu Qatada", chef terroriste impliqué dans l'attaque du 18 août contre le convoi russe alors que ce dernier traversait le Badina al-Sham. Un général russe, son interprète et les soldats syriens ont péri dans l'attaque.

La Force aérospatiale de l'armée russe aurait tué un cerveau de Daech à Deir ez-Zor, au nord-est de la Syrie, le 6 octobre 2020. ©South Front

La frappe a été mené à l'aide d'un escadron de deux Su-34 qui ont réduit en cendre le QG où se déroulait une réunion importante en présence d'une trentaine de terroristes. L'information reste peu prolixe sur l'identité des terroristes tués, mais il se pourrait qu'il y ait eu des officiers US ou israéliens dans leurs rangs vu que l'axe US/Israël en est désormais à tenter par tous les moyens de réorganiser Daech sur la rive est de l'Euphrate tout comme à l'ouest de l'Iran, sans grand succès et ce, pour cause de l'action particulièrement forte et prompte de l'armée syrienne et ses alliés russe et de la Résistance. 

Le 18 août en Syrie, le général de division russe, Vyacheslav Gladkikh, a été tué dans une attaque "des takfiristes de Daech", juste quelques jours après un clash direct entre forces US et russes. Southfront a affirmé que la mort du général avait eu lieu lors d'un attentat à l'engin piégé déposé près du champ pétrolifère At-Taym au sud de la ville de Deir ez-Zor et que l'explosion avait également coûté la vie au commandant des Forces de défense nationale de la région d'al-Mayadine et quatre de ses soldats. Le coup ne pouvait pas rester donc sans réponse.

L'apparition des bombes anti-bunker russes ou encore des "cartouches à missile iraniens à Deir ez-Zor intervient au pire moment pour USA et Israël puisque les médiations avec les tribus de Deir ez-Zor et de Hassaké vont d'échec en échec et qu'en dernier recours, les terroristes de Daech viennent d'être libérés de la prison d'al-Hul pour voler au secours des forces américaines dont les convois sont ciblés. Signe des temps, mercredi, le Premier ministre sioniste a appelé au téléphone le président russe pour exprimer ses vives inquiétudes des propos tenus par l'ambassadeur de Russie à Téhéran, lequel a très clairement affirmé la volonté de Moscou de vendre à l'Iran les batteries de S-400, une fois l'embargo international levé le 18 octobre.

Lire: La Russie va-t-elle rompre la trêve à Idlib?

« Nous avons affirmé dès le premier jour qu’il n’y aurait aucun problème à vendre des armes à l’Iran à partir du 19 octobre. Comme vous le savez, nous avons fourni à l’Iran des S-300. La Russie n’a aucun problème à livrer des S-400 à l’Iran et elle n’avait aucun problème avant non plus », avait déclaré Levan Dzhagaryan. Pour de nombreux observateurs, la crainte de l'axe US/Israël n'est pas tant de voir ces missiles intégrer la puissante DCA iranienne (Israël se sait parfaitement fragile face à cette DCA, NDLR) que de voir l'Iran aider l'armée syrienne à activer ses S-400, une fois la technologue de ces batteries de missiles russe transmise à la partie iranienne. Quelques heures après l'entretien Poutine-Netanyahu, une forte explosion a été entendue ce jeudi dans la ville de Deraa, dans le sud-ouest de la Syrie.

Deraa, situé au sud de la Syrie, sur les frontières avec la Jordanie, a été pacifiée par la Russie en 2018. Mais infiltrée par des agents pro-Israël, la province est depuis peu le théâtre des agissements terroristes. SANA affirme que l'explosion a fait deux blessés, il se peut qu'il y ait eu là l'explosion de la colère anti-Russie d’Israël. Après tout le ciel de Deraa est ouvert à la Jordanie par où le régime de Tel-Aviv envoie souvent ses avions frapper le territoire syrien. Une chose est sûre: le couple US/Israël s'enfonce en Syrie... La DCA iranienne livrée au terme d'un pacte signé en juin s'installe peu à peu sur la rive est de l'Euphrate tandis que la Russie reprend ses frappes "stratégiques" à caractère anti US et surtout anti Israël à Deir ez-Zor, à Homs...  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV